Les bots de poker sont des programmes informatiques qui jouent au poker en ligne. L’un des robots les plus populaires est le programme Polaris de l’Université d’Alberta au Canada. Ce robot a réussi à gagner la majorité des jeux Texas Hold’em contre les professionnels du poker sur beaucoup de tournois en ligne et est à l’origine du scandale qui faisant penser que les tournois de winamax truqué par la marque, volé les joueurs. L’ARGEL est bien sur monté au créneau pour défendre le site et son système qui n’étaient en fait que victime de l’un de ces bots utilisés par un hacker.

Même si le poker est, contrairement à un jeu comme les échecs, un jeu avec des informations limitées, le ROI et les profits sont encore fortement déterminés par les compétences mathématiques des joueurs. Le mode Heads-Up des tournois de Limit Hold’em est sans aucun doute l’une des variantes qui peuvent être « jouée » de manière mathématique. D’autre part, avec une puissance de calcul et des compétences de programmation en constante amélioration, il est presque certain que, comme aux échecs, les robots informatiques seront même capables de battre des adversaires très forts dans le No Limit Texas Hold’em à l’avenir.

Actuellement, il faut supposer que les bots de poker sont utilisés uniquement pour des tests. Mais ces bots de poker jouent plutôt sur les limites les plus basses, car là le niveau de jeu des adversaires est mauvais et les adversaires humains sont donc plus faciles à battre. Aussi les joueurs de poker de tournoi (et en particulier Sit and Go Double ou Nothing) ne peuvent pas exclure avec certitude que tous les adversaires à leur table de tournoi sont humains. Surtout les phases intermédiaires et tardives de ces tournois de six et dix joueurs sont fortement influencés par les compétences mathématiques des joueurs. Une fois que vous avez moins de 10 à 15 big blinds, les joueurs (ou bots !) n’ont qu’une seule décision à prendre : devraient-ils se coucher avant le flop ou pousser all-in ? Ce mécanisme Push-or-fold peut être programmé relativement facilement. Le bot de poker ne doit prendre en compte que les piles de jetons des joueurs à la table, la taille des blinds, la position et les deux cartes distribuées. Avec l’Independent Chip Model ICM, il peut convertir les calculs de la puce en actions monétaires et déterminer, sur la base d’une hypothèse basée sur les distances d’appel et de poussée des adversaires, la stratégie optimale (push all-in ou fold).

 

De plus, un robot informatique n’a pas d’émotions. Et comme vous le savez probablement : l’inclinaison et le désir de « vengeance » sont des variables importantes pour de nombreux joueurs humains – un autre avantage pour le robot de poker.

Un robot de poker qui est devenu connu du public parce qu’il a été attrapé était « DeepComputer », un programme informatique qui multiplie une variation turbo SNG du poker où les joueurs ont commencé avec seulement 300 jetons. Étonnamment, le robot ne s’est pas fait prendre à cause du nombre insensé de tournois qu’il jouait chaque jour. Il s’est fait prendre parce que ses programmeurs sont devenus trop gourmands et ont ouvert un deuxième compte avec une copie du bot : ils se sont fait prendre à cause du multi-compte.

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